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Retour sur Tout Dépend du Nombre de Vaches au Lycée Grandmont

    Retour sur deux représentations de Tout Dépend du Nombre de Vaches données le 4 mai 2023 au Lycée Grandmont de Tours auprès des élèves et personnels de l’établissement.

    Photo de Cécile Oppenchaim

    Bonjour Dalila,

    Merci pour ton message, j’espère que tout va bien de ton côté aussi. Je t’envoie en PJ quelques photos que j’ai pu faire lors des représentations ainsi que des paroles de lycéens que j’ai pu recueillir dans les carnets de lecture des élèves. J’ai simplement ajouté quelques mots qui sont les miens à la fin, sur le même modèle. Voici un petit florilège : 

    “De cette terrible histoire on peut tirer des leçons sur les questions de discrimination et de haine de l’autre.” Capucine, élève de seconde

    “Les différents témoignages lus étaient très émouvants et touchants.” Lou, élève de seconde

    “J’adore la façon dont ce spectacle VIVANT s’oppose à la MORT du génocide.” Loane, élève de seconde

    “J’admire énormément son travail ainsi que la personne qu’elle est (Dalila Boitaud-Mazaudier), car elle a été voir des gens au Rwanda qui lui ont raconté leur histoire, et le fait qu’elle raconte cela dans un autre pays et d’une telle manière, je trouve ça merveilleux”. Maxime, élève de seconde

    “Tout au long du spectacle des questions ont émergé pour moi : Comment cela s’est-il fini ? Comment et pourquoi cette violence a-t-elle duré ? Quelle place pour la France durant cette période ?” Eva, élève de Terminale

    “Ne pas oublier. Ecouter tous ces témoignages de personnes qui ont vécu le génocide. Sensibiliser. Expliquer même aux plus petits ce dont l’humain est capable. Montrer que les victimes ne se sont pas laissé abattre. Qu’elles ont écrit des livres, qu’elles ont parlé, qu’elles sont DEBOUT (…) Oublier les morts serait les tuer une deuxième fois alors il faut se souvenir, transmettre, parler, faire vivre les mémoires. Ibuka. Souviens-toi. ” Azélie, élève de Terminale

    “Ce spectacle vivant et documenté permet d’aborder la question du génocide des Tutsi de manière intelligente et sensible. Durant la représentation, l’émotion est là, suspendue dans l’air, elle n’arrête pas la pensée. Tous ensemble, on se souvient et on a le sentiment de faire vivre à nouveau ce qui ne doit pas disparaître.” Cécile, enseignante

    J’espère que cela vous conviendra.

    Bonne continuation à vous tous,

    Cécile